Spire

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Atrus rédigea l’Age de Spire en 9641 ED, soit en 1806 de notre ère. Il en fit un Age Prison, au même titre qu’Haven, censé emprisonner les importuns qui réussiraient à s’introduire dans sa bibliothèque de Myst.
Il ne se doutait pas un instant que ce serait son propre fils Sirrus, qui en ferait les frais, poussé par la cupidité et à la recherche des richesses de l’Age. Il y restera enfermé vingt ans, avant de trouver un moyen de se libérer.


Sommaire

Conception


Un dessin de spire fait par Atrus
L’Ecriture des Ages et leur matérialisation laisse toujours une grande place au hasard, et c’est avec une grande curiosité qu’Atrus vint visiter Spire en mars 1806, alors qu’il venait d’achever sa rédaction. Son journal nous renseigne sur de nombreux points étonnants et fabuleux de l’Age.

Atrus y écrit qu’il a volontairement cherché à faire de Spire un Age très déroutant, rempli d’illusions, du fait du grand nombre d’aberrations scientifiques existant et de la présence trompeuse d’éléments architecturaux qui laisseraient penser qu’une civilisation a un jour prospéré à cet endroit, alors qu’il n’en est rien. Toutes les marches d’escaliers, voûtes et autres colonnes ne sont que le fruit de l’érosion des roches pendant des millénaires.


Description Physique

L’Age de Spire

La Planète


Le monde de Spire est loin de se résumer à la petite zone qu’il nous est donnée de visiter. Spire est en réalité constitué d’une petite planète gazeuse, probablement très dense. Celle-ci, un peu de la même façon que Jupiter mais à une échelle plus grande, est capable de produire sa propre lumière grâce aux réactions de fusions nucléaires qui se produisent en son sein. La lumière émise est verdâtre, de la même couleur que la nébuleuse de gaz qui forment la planète.


Son Atmosphère...


On suppose qu’autour de celle-ci des astéroïdes, de taille variable, gravitent et sont mis en orbite. Ce n’est qu’à la fin de notre exploration de Spire que nous nous rendons compte que l’étrange complexe rocheux sur lequel nous nous trouvons est en fait l’un de ces astéroïdes, et qu’il n’existe ni sol, ni terre ferme.

Les violents orages de Spire
L’atmosphère de la planète est à cette altitude particulièrement étrange. Deux couches nuageuses semblent se trouver à deux paliers différents. Particulièrement denses, elles ne laissent absolument pas voir au-delà et peu de lumière les traverse. De violents orages y ont lieu de façon quasi permanente et le ciel brumeux se couvre alors d’éclairs. Ces couches nuageuses sont situées à la même hauteur que les astéroïdes sur lesquels nous vivons.


Celle du bas ne permet pas à la lumière verte de l’astre de passer, et la planète est absolument invisible tant que l’on n’est pas descendu tout en bas de l’astéroïde.
Celle du haut est aux deux tiers du rocher flottant. Entre ces deux couches, une zone assez paisible et à l’abri des intempéries existe. C’est à cet endroit que Sirrus choisira de faire ses quartiers.


...et au-delà


L’astéroïde principal, ou "Grand Palais", a une forme très longiligne et ne tourne pas sur lui-même. Son point le plus bas est irradié par la lumière verte, tandis que la pointe de roche et de cristal constituant son sommet parvient à percer la seconde couche nuageuse. C’est à cet endroit que les livres de liaison vers Spire amènent les voyageurs. Ceux-ci, encore incapables d’imaginer ce qui existe en dessous d’eux, ont néanmoins droit à un spectacle magnifique. Depuis ce pinacle rocheux, il nous est permis d’observer le ciel étoilé et scintillant de l’Age, qui semble baigné dans une nuit permanente. Seule une masse lumineuse éclaire la scène, un soleil, probablement assez proche de nous de fait de sa taille et de sa luminosité.


Les Zones Accesibles, les deux Palais

Les astéroïdes gravitant autour de la planète gazeuse ne semblent pas pivoter sur eux-mêmes et leur axe reste le même alors qu’ils effectuent leur orbite, ce qui est en soi nécessaire pour pouvoir y séjourner.
Ceux-ci sont enveloppés par deux épaisses couches de nuages qui les masquent quasiment au monde extérieur.


Le Grand Palais

Il s’agit de la structure rocheuse sur laquelle nous aboutissons lorsque l’on arrive sur Spire par un livre de liaison. Il est difficile de s’imaginer clairement sa forme ou sa taille, car on ne voit toujours qu’une partie très restreinte de l’astéroïde à la fois à cause de l’épaisseur des couches nuageuses. De plus, les déplacements dans Spire se font toujours dans des galeries souterraines lorsque l’on traverse ces fameuses couches de nuages. Le Grand Palais est un rocher plus ou moins cylindrique, tout en hauteur.
Son sommet est figuré par une longue pointe de roche noire et de cristal qui parvient à percer la seconde couche nuageuse. Une vision fascinante, envoûtante, mais sinistre se présente à nous. Le sol n’est jamais visible (pour cause, on se tient sur un rocher flottant), des pics acérés fendent l’air et découpent leur silhouette tranchante au dessus des brumes tout autour de la grande flèche centrale. La conception de l’endroit est totalement déconcertante, ce qu’avait voulu Atrus. Du haut de la pointe de roche, une série de marches, que l’on croirait taillée par l’homme, permet d’atteindre les niveaux inférieurs. Pourtant, aucun être humain n’est à l’origine de leur présence. L’érosion millénaire des niches en est la seule responsable.

A un niveau légèrement plus bas, mais toujours au dessus de la seconde couche de nuages, une singulière structure marque l’étonnement. Ce que l’on pourrait qualifier de ruines d’une ancienne chapelle s’expose aux vents violents de l’Age au sommet d’un pic rocheux. Là encore, les colonnes, les arcs de cercle, les voûtes et les gravures sinueuses présentes sur celles-ci donnent l’illusion qu’une antique civilisation s’est un jour développé dans ce milieu sévère et froid. Mais là encore il n’en est rien, seuls la nature a façonné ces éléments d’architecture si proches des réalisations humaines.

Une fois descendu en dessous de la couche nuageuse supérieure, le spectacle change de nouveau. Une grotte gigantesque, ouverte sur côté face à l’espace présent entre les nuages, abrite les seules êtres vivants de l’Age : des lucioles et quelques plantes vertes. Ces dernières se développent à proximité d’un bassin empli d’eau claire, et se révèlent être très nourrissantes. Une série de colonnes gothiques à l'allure imposante, naturelles tout comme le reste, maintient la voûte de la caverne et assurent sa solidité.

Atrus, et Sirrus à son arrivée, devaient, en l'absence d'ascenceurs, se frayer un chemin à travers les différents passages souterrains qui parsèment l'intérieur de l'aséroïde. C'est en les visitant que Sirrus accrut sa connaissance des différents éléments rocheux et cristaux de l'Age.

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