Le langage D'ni - Myst on line

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Dans la salle de classe, plusieurs documents sont visibles. Notamment un texte posé sur la table du professeur.  
Dans la salle de classe, plusieurs documents sont visibles. Notamment un texte posé sur la table du professeur.  
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[[Fichier:Texte en D ni dans la salle de classe.png]]
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Celui-ci est traité dans [[Le manifeste du Bevin]].
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Il dit :
 
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(translittération OTS et transcription anglaise tirée de [http://www.eldalamberon.com/dni_dict.htm#KenenGor cette page])
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==Kadish Tolesa==
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(translittération OTS et transcription française par C'Derus)
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Près du squelette de Kadish, mort dans son propre abri, se trouve son [[Le testament de Kadish|testament]].
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[[ken|Kenen]] Gor
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Il est temps/Le temps est venu
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It Is Time
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OTS .kenen gor khrekahntinahlothtee b’shento oolintahv tso D’nee
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NTS .kenen gor xrekantinaloþtí b'šento úlintav tso D'ní
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Il est temps [pour] les [opprimé]s de prendre [contrôle] de D'ni.
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It is time for the [oppressed (?)] ones to take [control] of D’ni.
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OTS .kenen gor khrekahntintahntee b’ken shentomeij
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NTS .kenen gor xrekantintantí b'ken šentomeij
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Il est temps [pour] les [oppresseur]s d'[en] être [privés]
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It is time for the [oppressors (?)] to be taken from.
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OTS .kenen gor khregonahthtee b’ken temahij
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NTS .kenen gor xregonaþtí b'ken temaij
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Il est temps [pour] les [silencieux] d'être [entendus].
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It is time for the [silent (?)] ones to be [heard (?)].
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OTS .kenen gor khreleeahnithtee b’ken roomaiij
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NTS .kenen gor xrelíaniþtí b'ken rúméij
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Il est temps [pour] les [divisé]s d'être [réunis].
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It is time for the [partitions (?)] to be [???].
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OTS .kenen gor khrezithahthtee b’ken elonij
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NTS .kenen gor xreziþaþtí b'ken elonij
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Il est temps [pour] les [humble]s d'être [élevés].
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It is time for the [lowest] ones to be [raised].
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OTS .kenen gor khrelahthtee b’ken zithonij
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NTS .kenen gor xrelaþtí b'ken ziþonij
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Il est temps [pour] les [puissant/prince]s d'être [déposés].
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It is time for the [highest] to be [lowered].
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OTS .kenen gor khreseht b’mahlah winis
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NTS .kenen gor xreset b'mala winis
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Il est temps [pour] nous de [passage à éclaircir].
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It is time for us to come [???].
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OTS .kenen gor khre’eest b’ken noginij
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NTS .kenen gor xre'íst b'ken noginij
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Il est temps [pour] eux d'être [?].
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It is time for them to be [???].
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OTS .kenen gor khrekesotahv
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NTS .kenen gor xrekesotav
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Le temps est venu [pour] [?].
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It is time for the [restoration (?)].
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OTS .rilbokenet verenij
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NTS .rilbokenet verenij
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Nous ne serons pas [?].
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We will not be [hindered (?)].
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OTS .rilbotemahet hevteeos
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NTS .rilbotemahet hevtíos
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Nous [n'écouterons/ne croirons] pas leurs mots.
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We will not [hear (?)] their words.
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OTS .rilsekeet redhelim b’poget set
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NTS .rilsekeet reðelim b'poget set
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Il n'ont pas le [droit] de nous [gouverner].
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They do not have the [right (?)] to rule us.
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OTS .rilsekeet remíoodtee boolin set
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NTS .rilsekít remíúdtí búlin set
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Il n'ont pas les [moyens] de nous [contrôler].
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They do not have the [means (?)] to [control] us.
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OTS .botahgaireet roo kenet rilvoohee mahtahnij
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NTS .botagérít rú kenet rilvúhí matanij
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Ils vont apprendre que nous sommes impossibles à [?].
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They will learn that we can not be [???].
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OTS .botahgahmeet roo kenet rilvoohee ahtmaiij
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NTS .botagamít rú kenet rilvúhí atméij
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Ils vont apprendre que nous sommes impossibles à [?]
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They will know that we could not be [stopped (?)].
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.kenen gor
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Il est temps/Le temps est venu.
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It is time.
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== Observations ==
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Ce texte, écrit comme un pamphlet prophétisant une révolution, possède une grande richesse, tant par le vocabulaire inconnu qu'il nous soumet que par sa simplicité syntaxique, qui nous permet de l'étudier et d'en tirer quelques hypothèses.
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Avertissement 1 : dans ce qui suit, la translittération D'ni-Français se fera selon la norme NTS.
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Avertissement 2 : ces hypothèses sont posées en l'état de connaissances de Mystpédia sur la langue D'ni.
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[[Préfixes et suffixes inconnus :]]
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xre- :
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La première chose que l'on remarque au début des neuf premières lignes du texte est l'utilisation systématique du préfixe ''xre-''(''khre-'') à la suite de la locution ''kenen gor'', qui signifie littéralement "Il est temps". Nous verrons plus loin que ''xre-'' est toujours lié à un nom, lui même associé à un verbe à l'infinitif (''b'ken'' ou ''b'mala'').
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En Français, une telle disposition s'exprime par "il est temps pour [nom] de [infinitif]". Il est donc possible que le préfixe ''xre-'' puisse être utilisé dans les autres cas où la syntaxe fait appel à la préposition "pour". Cette hypothèse est renforcée par une utilisation un peu différente dans la neuvième ligne du texte : ''.kenen gor xrekesotav''
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Dans ce cas, ''xre-'' est préfixé à un nom (''xrekesotav'') qui n'est associé à aucun verbe. Il peut donc être valable de l'utiliser dans des phrases comme : ''.kokenen rešúþ xreKadish'', qui signifierait donc "c'était la mort pour Kadish".
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-ij :
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Un deuxième élément récurrent de la syntaxe de ce texte est la terminaison de mot en ''-ij'', tels que ''šentomeij'' et ''ziþonij''. Les lettres "ij" étant les seules utilisées sstématiquement, nous posons l'hypothèse qu'elles forment un suffixe.
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Malheureusement, celui-ci est associé à des mots dont nous ne connaissons pas la signification et la fonction grammaticale exactes. En effet, si ''šento'' est connu pour exprimer la notion de "pouvoir" ou "capacité", le radical ''šento'' et le suffixe ''-ij'' sont séparés par deux lettres ''-me-'' dont la fonction est inconnue. De même, ''ziþ'' qui signifie "bas" est séparé de ''-ij'' par ''-on-''.
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Voici la liste des termes qui possèdent le suffixe ''-ij'' dans ce texte : ''šentomeij'', ''temaij'', ''rúméij'', ''elonij'', ''ziþonij'', ''noginij'', ''verenij'', ''matanij'' et ''atméij''.
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On peut constater pour l'occasion que le suffixe est précédé de deux formes particulières de syllabes : ''me/ma/mé'' et ''on/an/in/en'', mais nos connaissances ne sont pas assez précises pour décider que telle syllabe fait parie du radical, forme une liaison avec le suffixe ou bien que elle est un suffixe elle-même.
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La répétition syntaxique nous autorise cependant à formuler sans crainte l'hypothèse que le suffixe ''-ij'', comme beaucoup de suffixes D'ni, change la nature du mot auquel il est attaché. Ainsi, il peut s'agir de transformer un nom en adjectif ou d'adjoindre à un verbe une désinence non encore connue du participe passé.
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[[Vocabulaire inconnu :]]
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De nombreux termes présents dan ce texte nous sont inconnus. Il est cependant possible d'émettre des hypothèses sur leur nature grammaticale, leur fonction et leur signification générale.  Dans ce qui suit, nous décortiquerons chaque mot inconnu pour en tirer des conclusions linguistiquement valables.
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Attention : les hypothèses posées sur la signification des mots sont fortement inspirées des travaux de [http://www.eldalamberon.com/dni_dict.htm#KenenGor eldalamberon].
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''xrekantinaloþtí'' : comme nous l'avons vu plus haut, les trois première lettres ''xre'' peuvent être considérées comme un préfixe et ne font pas partie du radical du mot. De même, nous reconnaissons trois suffixes connus : ''-tí'', ''-[o]þ'' et ''-al''.
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''-tí'' est un suffixe de nombre. Il fait passer un nom du "simple" au "multiple".
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''-[o]þ'' transforme un adjectif en nom.
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''-al'' est la désinence verbale du participe passé.
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Cette dernière est importante car elle nous renseigne sur la nature du radical : le mot kantin est dont certainement un verbe.
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Selon Eldalamberon, il exprime la notion d'oppression, il signifie donc dans ce cas "opprimer".
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Au passage, on observera la richesse de la langue D'ni qui développe son vocabulaire par un mécanisme [http://fr.wikipedia.org/wiki/Langues_agglutinantes d'agglutinance] particulièrement poussé.
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''xrekantintantí'' : basé sur le même radical que le précédent (''kantin''), il est adjoint de deux suffixes connus : ''-tí'', qui renseigne sur le caractère multiple du nom et ''-tan'', constituant du verbe qui en désigne l'actant (celui qui fait l'action).
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''úlintav'' : dans ce mot, ''-tav'' est connu. Il transforme un verbe en nom. ''úlin'' peut signifier "contrôler".
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''šentomeij'' : comme nous l'avons vu plus haut, la signification de šento est connue (le verbe "prendre"). ''-ij'' peut être la désinence du participe passé. ''-me'' peut, dans ce cas précis, peut avoir valeur de pronom réfléchi.
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''xregonaþtí'' : comme pour le terme étudié, ''-tí'' et ''-[o]þ'' sont connus. Le radical est donc ''gona'' et peut signifier "silencieux".
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''xrelíaniþtí'' : le radical de ce mot semble être l'adjectif ''líani'' et peut signifier "divisé", "séparé".
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''xreziþaþtí'' : le radical est encore une fois un adjectif : ''ziþa''. Il peut désigner une personne ou un être humble ou pauvre.
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''xrelaþtí'' : dans ce terme, le radical se réduit à une seule syllabe : ''la''. Il peut être difficile d'en tirer une signification mais nous nous hasarderons à le rapprocher du terme ''lan'' dont la signification officielle est "seul", mais qui dans le contexte peut exprimer la notion de "unique" ou "premier".
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''xrekesotav'' : ''keso'' est un verbe, dont il est impossible de donner une définition exacte. En revanche, dans le contexte d'un pamphlet de revendication populaire, le nom ''kesotav'' peut englober les notions de "révolution", "justice" ou "vengeance".
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''winis'' : ce terme est impossible à définir en l'état, mais la syntaxe nous apprends qu'il s'agit d'un nom ou d'un adjectif.
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''re-ðelim'', ''re-míúd-tí'' : dans ces termes, ''re-'' est un préfixe, équivalent de l'article défini (le/la/les). Ces deux mots sont donc des noms mais leur signification est obscure.
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''búlin'' : terme inconnu dont la syntaxe nous permet de penser qu'il s'agit d'un verbe.
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''b'mala'' : infinitif du verbe ''mala'', il est traduit dans la transcription anglaise par "venir" (come). Dans l'état de nos connaissances, la forme de base du verbe venir est ''mal'' et non ''mala''. Nous nous gardons donc de lui donner un sens particulier.
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''rilbotemahet'' : ce verbe, conjugué à la première personne du pluriel (désinence ''-et'') est aussi adjoint du préfixe de temps ''bo-'' (exprimant le futur) et du préfixe de négation ''ril-''. Associé au complément "leurs mots" (''hevtíos''), ''temah'' peut signifier "écouter" ou "croire".
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''b'poget'' : malgré les deux dernière lettres ''et'' que l'on pourrait prendre pour la désinence de la personne "nous", ce verbe (la syntaxe nous confirme sa fonction gramaticale) est bien une base verbale tournée à l'infinitif (par la particule ''b' ''). La phrase ne nous permet pas d'en deviner le sens.
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''ziþonij'', ''temaij'', ''rúméij'', ''elonij'', ''noginij'', ''verenij'',''matanij'' et ''atméij'' : de tous ces termes, seul ''ziþonij'' peut faire l'objet d'une conjecture raisnnable sur sa signification. ''ziþ'', en effet signifie "bas".
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De ce sens premier, nous pouvons aggréer l'hypothèse d'eldelamberon qui traduit ''ziþonij'' par "lowered", ce qui signifie en français "abaissé" ou, dans l'hypothèse où l'on parle de personnes puissantes ''xrelaþtí'' (cibles du pamphlet), "déposé" ou "déchu".
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Nous n'avancerons pas pour l'instant de traductions aux autres termes mais nous laissons la transcription anglaise par respect du travail de la source, au risque d'influencer le lecteur.
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[[Catégorie:Le langage D'ni]]
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Version actuelle en date du 12 février 2013 à 19:04

Cet article va recenser et décrire tous les documents sur lesquels du D'ni est écrit, ou tous les moments où il est possible d'en entendre.

La crevasse

Lorsque l'hologramme de Yeesha nous accueille dans la crevasse, sa première phrase est en d'ni. Elle dit :

"Shorah. Rekooahn treCleft preniv legloen b'rem."


Bevin

Dans la salle de classe, plusieurs documents sont visibles. Notamment un texte posé sur la table du professeur.

Celui-ci est traité dans Le manifeste du Bevin.


Kadish Tolesa

Près du squelette de Kadish, mort dans son propre abri, se trouve son testament.

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